Aujourd’hui, nous aborderons les deux types d’entreprises les plus courants en Suisse. Nous promettons d’éviter de vous submerger de centaines d’informations ou de tableaux comparatifs. Nous allons essayer de nous concentrer sur l'essentiel en pensant différemment avec Chiara et Dominique (personnages fictifs, même si le premier arrivera dans quelques mois).
Chiara créera une entreprise individuelle et Dominique créera une société à responsabilité limitée.
Tous deux sont comme vous : courageux !
1. Qu'est-ce qu'une société à responsabilité limitée (SARL) ?
Une société à responsabilité limitée est représentée par une ou plusieurs personnes qui souscrivent à des actions (comme souscrire à une souscription, donc elles s'engagent) en versant un capital minimum de CHF 20'000. Ces personnes constituent une société par un acte authentique grâce à un notaire.
Cette société devient une personne morale. La chose la plus importante à savoir est le degré de responsabilité. Chaque associé ou personne unique est responsable à hauteur du montant des actions qu'il a achetées lors du paiement du capital et du contrat entre les associés.
Dominique a économisé et travaillé pour créer son entreprise. Il est l'associé unique de sa société et détient 100 % des parts du capital, il est donc responsable à 100 % de cette société.
Il a fait quelques recherches et comprend qu'il doit appliquer certains principes tels que :
- S'inscrire au registre du commerce afin de créer la personne morale/société,
- Tenir une comptabilité avec un bilan et un compte de résultat,
- Décider quoi faire des bénéfices ou des pertes à la fin de l'année.
Ce ne sont pas tous des principes qui définissent et caractérisent une SARL, mais ils sont fondamentaux pour comprendre ce qu'elle implique : une gestion approfondie régie par la loi : le Code des obligations (3ème partie), la Loi fédérale sur l'impôt sur le revenu (LIFD).
2. Quel est le statut d'indépendant/d'entreprise individuelle ?
Le statut d'"indépendant", d'"entreprise individuelle", d'"entreprise individuelle" est bien ancré dans notre société car il répond à un besoin de liberté professionnelle de certains travailleurs. C'est pourquoi c'est la première forme d'entreprise en Suisse. Nous sommes flexibles.
Ainsi, Chiara veut absolument rester souple elle aussi, et puis pour commencer, elle se dit que "c'est pas mal".
Comme Dominique, elle fait des recherches et trouve des informations qui lui font comprendre dans quoi elle s'embarque.
Son activité démarre à partir du moment où elle facture deux ou plusieurs clients.
Pour plus d'informations à ce sujet : Combien peut-on facturer sans être indépendant ?
Une fois le seuil de 2300 CHF dépassé, vous devez vous inscrire auprès de l'AVS. Cette contribution tient compte du travail de Chiara dans la préparation de sa retraite.
Elle n'est pas obligée de s'inscrire au registre du commerce pour démarrer et poursuivre son activité. (Attention ! Il existe un seuil de CHF 100'000 de chiffre d'affaires annuel qui nécessite une inscription).
Chiara est personnellement responsable des conséquences financières. Il n'y a pas de séparation des actifs entre elle et l'entreprise individuelle. C'est la même personne.
La comptabilité est simple : dépenses VS revenus ! Que la bataille commence!
*Pour plus d'informations à ce sujet : Comment tenir la comptabilité d'un indépendant en Suisse ?
3. Un petit café pour parler des différences ?
Chiara et Dominique se retrouvent à la terrasse d'un café, il fait beau.
Ils discutent des différences entre les deux formes de société qu'ils ont choisies.
Dominique crée son entreprise pour la première fois et ne comprend pas vraiment les risques qui pèsent sur le patrimoine de l'entrepreneur individuel et sur le sien.
Chiara attrape un cahier et lui dessine un petit schéma.
Elle explique les petits détails de chacune des 5 étapes :
" Alors Dominique, reprenons les étapes une par une. Tu vois, quand tu crées ta SARL, tu dois l'inscrire au registre du commerce. Sinon, tu ne peux pas démarrer ton entreprise, alors que moi je peux. Je peux démarrer mon entreprise sans tout ça. Pour vous, cela coûte un peu d'argent. En ce qui me concerne, je n'aurai que des dépenses pour les outils que j'utiliserai dans mon entreprise au début.
Une fois enregistrée, votre entreprise est une personne morale. Vous donnez naissance à une nouvelle entité soumise à certaines lois pour sa gestion. Dans le métier, on dit qu'il acquiert « sa personnalité ». L'entrepreneur individuel que je suis... bientôt, elle devra s'inscrire à l'AVS pour payer les charges sociales et cotiser à sa retraite. Je serai donc sous le statut d'indépendant à 100% et cette entreprise est liée à ma personne. Je déclare une activité lucrative à mon nom. C'est ça. C'est la différence. Je vais expliquer ce qui suit ensuite.
Dans un troisième temps, votre entreprise vous versera un salaire en guise de revenu pour que vous puissiez vivre. De mon côté, je fais des retraits sur le compte que j'ai ouvert, à mon nom, pour gérer l'argent de ma petite entreprise (Alain, si tunous entendons !).
J'espère qu'elle ne connaîtra pas de crise... (Pour Dominique c'est trop ! Il éclate de rire).
Ici, une serviette Dominique. Ensuite, c'est le décompte final. Au bilan, on voit que votre entreprise a un résultat positif ! C'est super. Plusieurs options s'offrent à vous :
- Se verser un revenu complémentaire via des dividendes,
- Augmenter le capital de votre entreprise
- D'autres options existent.
En fin de compte, cher collègue Dominique, nous paierons des impôts. Avez-vous entendu parler de double imposition ? »
Le propriétaire du Taxe Mex apporte un nouveau café à Dominique et entend les derniers mots de Chiara.
4. Double imposition
Le propriétaire raconte : « Après 20 ans d'activité, j'ai choisi de me verser une petite prime. J'ai compris que cette prime est considérée comme un revenu complémentaire. Je devais payer des impôts dessus alors même que cet argent avait déjà été imposé par l'impôt sur les sociétés. .. un conseil, les jeunes : prenez la décision après avoir étudié la question, c'est toujours bien d'utiliser cet argent pour investir dans la vie de votre entreprise à court, moyen et long terme.
Chiara n'aurait pas pu le dire mieux. Elle ajoute : "Vous voyez, on revient un peu sur cette double identité avec vous. Vous travaillez dans une entreprise. Vous êtes 2 personnes distinctes. C'est imposé et vous aussi. De mon côté, je suis une indépendante célibataire." personne. Je ne suis imposé sur ces revenus qu'une seule fois."
Dominique termine son café, ouvre le petit biscuit à la cannelle et le pot de Cremo qui l'accompagnent. Il verse la crème sur le biscuit au-dessus de la tasse et dit : "Là, au moins, je peux être gourmand."
5. Autres réflexions à méditer : "Cogito, ergo sum" (citation d'une personne qui jouait aux cartes)
Le déroulement de l’article montre les différences entre ces deux formes de société. Les deux personnages gèrent seuls leur entreprise. Mais la force de la SARL réside dans le pouvoir d’unir ses forces pour apporter des compétences, des actifs au capital et créer une structure plus complexe. Avez-vous trouvé votre partenaire ?
Devenir indépendant ou créer une entreprise, c'est aussi renoncer au droit aux allocations de chômage pour vous et la famille travaillant dans l'entreprise. La raison est simple : dans votre entreprise, vous êtes responsable de votre emploi. Vous ne pouvez pas vous virer. On considère donc que vous n'avez pas ce droit en cas de perte d'emploi. Comment se sécuriser ?
Les frais de gestion d'une SARL sont plus élevés que ceux d'un indépendant (protocoles, assemblée des associés, fiches fiscales, etc.) et peuvent être élevés.
Le contenu de votre SARL est moins discret que celui des indépendants. Dès votre inscription au registre du commerce, vous donnez accès aux noms des dirigeants, aux statuts, au montant du capital, au registre des publications annuelles.
6. RÉCAPITULATIF :
J'espère que ce voyage vous a donné envie d'aller dans un café !
Pour bien comprendre :
Les frais de création, de gestion ou d’enregistrement sont plus importants pour une SARL.
Voici la structure de ces frais de création : Inscription au registre du commerce + CHF 20'000 pour constituer le capital + frais de notaire pour rédiger les statuts.
Pour les entreprises individuelles (SP), l'immatriculation AVS + les frais de dossier permettent de rendre « officielle » votre activité.
La principale différence est que la SARL est une personne morale, son créateur est une autre personne dans le monde de la fiscalité. Alors que l'indépendant est une personne seule responsable de son activité. Il en résulte un mode de rémunération et de taxation différent.
Il est clair que la forme de société que vous choisissez est importante. Vous pouvez y penser en écoutant cette belle chanson bleue : Alain Baschung, Ma petite entreprise.
En vous remerciant pour votre lecture, nous vous souhaitons beaucoup de succès dans votre projet !